Emménagement

La demeure vers laquelle Oromis s'avançait était en forme de bateau, sur deux étages, richement décorer.
Celle-ci était connu pour sa longue et simplissime histoire : une construction, un emménagement et un démennagement. Depuis, la maison avait été abandonné mais n'avait pas vieilli. Par contre, ce qui avait vieilli autour d'elle était les arbres qui l'entouraient en un cercle parfait. Ou presque. Quatre arbres manquaient juste en face de l'entrée pour laisser derrière eux un large chemin qui mène vers le centre du village.

Oromis trainait ses pieds dans les feuilles mortes. Quand il releva la tête il huma l'air d'un air bienheureux. Cet air de campagne qu'il connaissait depuis 121ans avait toujours été sa raison de vivre. Il n'aimait pas rester des heures enfermmés, cela le déprimait. C'est pour ça qu'il préférait rester la plupart du temps dehors, même le jour, et aussi pour exercer avec plaisir sa passion : la chasse. Déjà qu'il fut que d'y penser, il saliva : la viande fraîche, qu'il mangeait toujours avec acharnement, était son repas préféré. A coté de lui, toujours les arbres étaient parfaitement alignés, depuis que le chemin c'était détaché de la route principal. Au bout d'un virage, il découvrit peu à peu sa nouvelle demeure. Il la trouvait magnifique. D'après les dires d'un vieillard qu'il avait rencontré en chemin, cette demeure avait appartenu à un riche héritier, qu'il l'avait construite juste pour tenir un pari, et qui ensuite l'avait abandonné, car elle ne lui convenait pas. "Qu'elle n'est pas asser grande pour ma richesse" avait apparemment dit ce jeune héritier. Oromis ne comprenait pas comment quelqu'un pouvait abandonner son habitat ( sauf pour alller à la chasse pendant 6 mois ou plus, bien sûr), même pour un personne étant riche comme Jérus ( vieux dicton elfique ). Pour lui, une maison, c'est la plus sainte des choses ! Quand il arriva tout prêt de la maison, il l'examina avec attention : "Un vrai bateau !", se dit-il. Le deuxième étage était plus petit que le rez de chaussée et laissait tout autour de lui une terrasse. Il était comparable à une cabine de bateau et le rez de chaussée à la calle. Oromis décida d'installer son cabinet au deuxième étage et la salle d'attente au pied de l'escalier menant à celui-ci. Cette maison lui plaisait, lui faisait apparaître tout autour de lui un sentiment de liberté.